L’univers acoustique/musical diffusé par la structure sensibilise le public à cette nouvelle notion. L’auditoire évolue dans une situation de fiction, un environnement immersif où il expérimente des situations de stimulation perceptive. Pour révéler et accentuer l’intérêt du dispositif de spatialisation 3D, la lutherie développée ici est en mesure de générer le son et proposer tous les contrôles nécessaires à son placement et mouvement dans l’espace d’écoute. Une interface physique permet le contrôle et le jeu en temps réel sur le dispositif. Pour cela, la structure est composée de onze hauts- parleurs indépendants placés sur les lignes géodésiques.

Performance en duo : l’électronique, minimale, explore l’espace et le mouvement, joue avec les formes temporelles et le contenu spectral des objets sonores. Une fiction numérique où des résidus micro-électroniques fleurissent en crépitements, où les rythmes cadencent un espace désorienté, où différents stimuli auditifs s’animent et dessinent des trajectoires complexes.